Je l’ai vu à la radio, tantôt, alors que je faisais une soupe marocaine des restes du couscous d’hier soir. À l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, il y aura quelque part à Montréal (j’ai oublié où, mais peut-être ce sera à la Place des Festivals devant la Place des Arts? c’est l’endroit le plus in en ville !) trois chefs qui montreront comment
éviter le gaspillage,
une tomate à la fois
C’est bien. Moi aussi, je le fais. Pour les tomates, les aubergines, les zucchini, les pois chiches, les pommes, les poires, les carottes, les radis, alouette… Je ne jette rien. (Ou presque).
On fait ce qu’on peut.
***
Ah oui – ça me rappelle un autre moment fort de la campagne électorale municipale à Montréal ( également vu à la radio) :
Nous sommes à la fin d’août. Denis Coderre, candidat à la mairie, vient d’annoncer que s’il est élu maire, il tournera le dos au projet annoncé de centre de compostage au complexe environnemental de St-Michel (pour cause de “non-acceptabilité sociale”, autrement dit, pour cause de syndrôme “pas dans ma cour”). Un journaliste lui demande alors :
Et vous, Monsieur,
faites vous votre compost ?
Non, je mange tout.
Eh oui.
Comme je disais : on fait ce qu’on peut.
***
Mais alors, jamais deux sans trois, hein ?
En effet, comment passer sous silence, dans le même ordre d’idées (ou presque), ce senryû trouvé dans le Devoir d’aujourd’hui (vous n’avez à visiter le site du Devoir, à cette adresse pour le revoir, en compagnie de 25 autres “nanorécits” de 140 caractères ou moins.
La Terre?
Nous l’avons
mangée hier.
(Yann Martel).
P.S.
Si vous n’arrivez pas à voir l’image, essayez avec Firefox. (Xanga continue à faire des histoires).