Month: October 2013

  • La vie des autres

    Quelqu’une de mon entourage a régulièrement l’occasion de se rendre dans le “moyen” Nord. Elle en rapporte des récits impressionnants et des photos fascinantes qui m’inspirent parfois un haïku.

    Lower Matagami

    ©MTP et DP

  • Je l’ai vu dans mon journal !

    Encore une fois, c’est dans mon journal préféré, Le Devoir (seul quotidien indépendant du Québec) que j’ai vu une nouvelle qui intéressera les haïjin d’ici et d’ailleurs. C’était un brève et je la reproduis ici dans son intégralité.

    Un haïku à Tokyo
    26 octobre 2013 | Le Devoir | Livres
    La poète Jeanne Painchaud travaille depuis des années le haïku, ce micropoème d’origine japonaise, qu’elle décline aussi en livres d’artistes. Et voilà que le quotidien de Tokyo Mainichi Shimbun, qui tire à plus de quatre millions d’exemplaires, vient de la nommer lauréate de son 17e concours de haïkus. Ce micropoème très codifié d’origine japonaise doit se déployer sur trois vers et répondre à des piétages très stricts tout en captant l’essence d’un instant. Plusieurs poètes, tels Éluard, Tranströmer et Brault, l’ont pratiqué. Le haïku de Painchaud?

    dans tes lunettes soleil
    mon reflet sur la plage
    deux jambes un ventre

    Jeanne Painchaud

    P.S.
    Jeanne Painchaud est poète québécoise et vit à Montréal. C’est par elle que j’ai été initiée au haïku.Si vous avez envie de la connaître davantage, je vous invite à visiter son site Mots et merveilles.

  • Dans la série “Nos amis les bêtes”

    DSC00169_2_2

    Apopka, Floride
    tiens ! un alligator
    au supermarché

    Ce senryû trouvé appartient à la catégorie “Je l’ai vu, de mes yeux vu, grâce à l’internet” voici la preuve

    ©MTP

  • 16 octobre, Journée mondiale de l’alimentation

    Je l’ai vu à la radio, tantôt, alors que je faisais une soupe marocaine des restes du couscous d’hier soir. À l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, il y aura quelque part à Montréal (j’ai oublié où, mais peut-être ce sera à la Place des Festivals devant la Place des Arts? c’est l’endroit le plus in en ville !) trois chefs qui montreront comment

    éviter le gaspillage,
    une tomate à la fois

    C’est bien. Moi aussi, je le fais. Pour les tomates, les aubergines, les zucchini, les pois chiches, les pommes, les poires, les carottes, les radis, alouette… Je ne jette rien. (Ou presque).
    On fait ce qu’on peut.

    ***

    Ah oui – ça me rappelle un autre moment fort de la campagne électorale municipale à Montréal ( également vu à la radio) :

    Nous sommes à la fin d’août. Denis Coderre, candidat à la mairie, vient d’annoncer que s’il est élu maire, il tournera le dos au projet annoncé de centre de compostage au complexe environnemental de St-Michel (pour cause de “non-acceptabilité sociale”, autrement dit, pour cause de syndrôme “pas dans ma cour”). Un journaliste lui demande alors :

    Et vous, Monsieur,
    faites vous votre compost ?
    Non, je mange tout.

    Eh oui.
    Comme je disais : on fait ce qu’on peut.

    ***

    Mais alors, jamais deux sans trois, hein ?
    En effet, comment passer sous silence, dans le même ordre d’idées (ou presque), ce senryû trouvé dans le Devoir d’aujourd’hui (vous n’avez à visiter le site du Devoir, à cette adresse pour le revoir, en compagnie de 25 autres “nanorécits” de 140 caractères ou moins.

    La Terre?
    Nous l’avons
    mangée hier.
    (Yann Martel).

    nanorécits

    P.S.
    Si vous n’arrivez pas à voir l’image, essayez avec Firefox. (Xanga continue à faire des histoires).

  • Le temps qu’il fait

    il breumasse*
    dans l’air gris du matin
    les couleurs des feuilles

    * breumasser = petite bruine

  • Je l’ai vu à la radio

    chaud

    P.S.
    Soyez gentils et faites-moi signe si vous n’arrivez pas à voir correctement l’image (même après l’avoir agrandie en cliquant dessus). Xanga éprouve des difficultés majeures depuis sa “migration” (et moi, je n’ai toujours pas réussi à me brancher pour me trouver une autre plateforme pour mon blogue).