Month: April 2013

  • mystère et boule de gomme !

  • Les petites annonces du samedi

    Ami(e)s poètes,
    Vous êtes cordialement invité(e)s au lancement de l’essai poétique de Micheline Beaudry qui porte sur l’œuvre d’André Duhaime:

    L’homme qui plantait des haïkus.

    André Duhaime participera à l’événement qui aura lieu le 5 mai, de 14h à 16h, à La Maison Gisèle-Auprix-St-Germain, salle Ste-Elizabeth.

    Lancement Dimanche le 5 mai 2013
    L’homme qui plantait des haïkus
    essai poétique sur l’œuvre d’André Duhaime
    Les Éditions de la Francophonie, Lévis, 2013, 200 pages
    coût: 25$

    Lieu: La Maison  Gisèle-Auprix-St-Germain
    Salle Ste-Elizabeth, de 14h à 16 h
    150, rue Grant
    Longueuil, Québec
    J4H 3H6

    Nous vous attendons en grand nombre!

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    Dimanche le 21 avril 2013

    Rencontre du Groupe Haïku Montréal

    Balade Haïku dans le quartier chinois

    Heure de la rencontre : 11 heures

    Lieu de la rencontre : Parc commémoratif Yat-Sen, situé à l’angle des rues Clark et de laGauchetière.

    Ami(e)s poètes,

    Pour célébrer le printemps, je vous convie à une promenade haïku dans le quartier chinois de Montréal. L’idée est de déambuler dans les rues du quartier, de visiter les commerces, carnet à la main, afin de trouver de l’inspiration pour la composition de haïku. Comme le quartier n’est pas très grand, une heure trente sera consacrée à notre petite exploration, puis nous irons partager nos écrits autour d’un bon repas typiquement chinois. Un moment sera aussi consacré à la diffusion de nouvelles et d’informations.

    Le quartier chinois est un lieu très inspirant dans la ville de Montréal où l’on a facilement l’impression de se retrouver en voyage. Il est le troisième quartier chinois en importance au Canada. Son origine remonte à1860, alors que le peuple chinois commence à arriver à Montréal dû à la construction d’un chemin de fer. C’est seulement en 1902 qu’on désignera officiellement ce quadrilatère comme étant le quartier chinois de Montréal. Tout d’abord résidentiel, il deviendra rapidement un axe commercial tel qu’on le connaît aujourd’hui où l’on retrouve plusieurs commerces et restaurants, mais aussi des lieux de cérémonies, un hôpital, des centres communautaires et une école. Une forte présence vietnamienne se retrouve aussi dans cet espace de la métropole, car plusieurs Chinois ont quitté le quartier pour s’installer dans la banlieue.

    J’espère donc que vous serez présent(e)s au rendez-vous afin d’avoir la chance de marcher et de créer en votre compagnie!

    J’en profite pour vous souhaiter un printemps des plus créatifs.

    Veuillez me confirmer rapidement votre présence afin que jepuisse faire la réservation au restaurant :groupehaikumontreal@yahoo.ca 

    Pour s’y rendre, métro Place d’Armes (ligne orange) ou métro St-Laurent (ligne verte). Des stationnements sont aussi disponibles dans les environs, mais il est malheureusement difficile d’en trouver qui sont gratuits…

    À bientôt!

    Geneviève Fillion       

    Notre site : https://sites.google.com/site/groupehaikumontreal/home

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    Les Éditions Tire-Veille annoncent la parution simultanée de deux nouveautés dans la collection HAÏKUSIE.
     
    Odeur de varech, de Gilles Ruel

     
    Par la discipline du haïku, Gilles Ruel réapprend à être attentif et à observer comme il le faisait, enfant. Cette pratique l’amène aussi à développer l’art de dire en peu de mots. Odeur de varech est empreint de cette « simplicité volontaire » qui permet à l’auteur de saisir la beauté qui l’entoure.
     
    croisant d’autres pas
    je marche dans le silence
    odeur de varech

    Saisir la brume, de Monique Lévesque

     
    Saisir la brume est composé de photographies  accompagnées d’un haïku. Il parle de choses minuscules, mais qui se relient au monde au travers du paysage immense de la Côte-Nord et du cycle des saisons. Un bien beau livre pour qui veut voyager en Côte-Nord.
    (Serge Tomé)

    matin de juin
    avec ma caméra
    saisir la brume
     
    Créée avec le concours des Éditions David, la collection «Haïkusie» des Éditions Tire-Veille regroupe de nouvelles voix, issues notamment du Camp Haïku de Baie-Comeau.
     
    Consultez les documents en pièces jointes pour plus de renseignements.
    Ces titres sont disponibles en formats papier et numérique.
     
    Pour information
    Francine Chicoine
    Éditions Tire-Veille
    418 296-2620
    camplitterairedebaiecomeau.org
    clbc@camplitterairedebaiecomeau.org
     

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    Neuvième édition du Camp Haïku de Baie-Comeau

     
     
    Bonjour à vous tous,
     
     
    Le Camp Haïku 2013 se tiendra cette année du jeudi 4 juillet au dimanche 7 juillet.
     
    Comme nous l’avions laissé entendre dans un envoi fait en février, la programmation 2013 offrira des formations touchant le haïku, le haïbun et le senryu. À cet effet, nous aurons le plaisir de compter sur la collaboration de trois personnes-ressources pour l’animation d’ateliers qui promettent d’être fort intéressants.
    ·         Marie Clark présentera Le senryu : de la Nature à la nature Humaine.
    ·         Joanne Morency poursuivra la réflexion amorcée l’an passé avec Le haïbun, trouver sa voix
    ·         Et Gaétane Payeur, finalement, abordera cette année La voie du haïku et de la gratitude : l’enchantement de l’instant.
     
    Vous aurez un choix à effectuer pour les ateliers du jeudi matin :
    — l’atelier d’initiation au haïku que j’animerai à l’intention des nouveaux venus et de ceux qui désirent rafraîchir leurs connaissances;
    — des ateliers de travail sous forme de kukaï. L’exigence de base pour vous y inscrire est de nous faire parvenir un maximum de dix (10) haïkus dont vous n’êtes pas encore satisfaits.
     
    Comme à l’habitude, les après-midi seront consacrés à la création individuelle en plein air de même qu’au travail en équipe. Nous maintiendrons le service des bureaux de consultation et les personnes intéressées à se prévaloir de ce service doivent l’indiquer sur le formulaire d’inscription. Ces rencontres de formation individuelle sont d’une durée déterminée. Vous soumettez une difficulté rencontrée dans d’application de règles du haïku et une formatrice vous aide à trouver des pistes de solution; quant à la consultation relative au haïbun, vous devez faire parvenir un maximum de cinq (5) pages de texte à l’avance.  Nous établirons l’horaire des consultations et nous en informerons ensuite les personnes intéressées.
     
    Au volet culturel, nous vous réservons des surprises pour les soirées du vendredi et du samedi.
     
    Le nombre de places au Camp Haïku étant limité, ne tardez pas à remplir le formulaire d’inscription, que nous vous demandons de retourner préférablement par courriel. Vous trouverez ci-jointe une version Word que vous pouvez compléter, enregistrer et nous envoyer par courriel. Nous avons ajouté une version PDF à l’intention des personnes qui enverront leur inscription par la poste; vous n’aurez alors qu’à l’imprimer, à la compléter et à nous la faire parvenir avec votre premier versement. Votre inscription sera officielle à la réception de votre premier paiement.
     
    Nous communiquerons avec les personnes qui souhaitent loger à l’hôtel afin de leur faire part des rabais obtenus à certains endroits. 
     
    Je dois vous dire que nous avons fait de grands efforts afin qu’une coupure de subvention d’environ 4 000$ n’affecte pas trop le coût d’inscription au Camp Haïku de cette année. Le Camp a choisi d’assumer temporairement ce manque à gagner plutôt que de faire bondir le coût des inscriptions.
     
    N’hésitez pas à entrer en contact avec nous pour toute demande de renseignement ou toute question concernant l’organisation de votre voyage et de votre séjour. Nos coordonnées apparaissent au bas de cette page.
     
    Nous communiquerons plus tard avec les personnes inscrites afin de préciser les dernières modalités et afin de compléter
    l’information.
     
    Nos très cordiales salutations et au grand plaisir de vous accueillir en Haïkusie, sous le ciel de Baie-Comeau.
     
     
    Francine Chicoine, directrice
    Camp littéraire de Baie-Comeau
     
     
    39, Avenue Marquette, Baie-Comeau (Québec) G4Z 1K4
    Téléphone : 418.589.2620          Télécopieur ; 418.296.4883
    Courriel : clbc@camplitterairedebaiecomeau.org
    Site Internet : camplitterairedebaiecomeau.org
    Twitter : https://mobile.twitter.com/camplbc

    N.B.
    Vous trouverez les formulaires d’inscription en ligne en cliquant ici.

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    P.S.
    selon Gabi Greeve, World Kigo data base
    GIN  吟 = praising, singing, making a poem (c’est à dire : louer, chanter, faire un poème)
    KOO  行= walking (c’est à dire : marcher
    ginkoo 吟行 = haiku walk (c’est à dire : une promenade pendant laquelle on écrit des haïku)

    Et surveillez les petites annonces du samedi (demain) pour tous les détails de la rencontre du Groupe Haïku Montréal qui se déroulera le 21 avril sous forme de Ginkoo.

    P.P.S.
    Cliquez ici pour avoir toutes les informations concernant la marche pour la terre (à Montréal).

    ©MTP
  • soleil radieux
    prévisions pour demain :
    tempête hivernale

    ©MTP

  • de sa patte arrière
    il se gratte le menton
    l’écureuil

    ©MTP

  • Je l’ai vu à la radio

    Dans la série Incroyable mais vrai (ou encore On aura tout vu ! – à moins que ce soit Qui écoute la radio en apprend toujours des belles !) voici une nouvelle qui ne manquera pas d’en étonner plus d’un.

    P.S.
    crème glacée molle (québécisme) : glace à consistance crémeuse (entre solide et liquide) fabriquée dans une une machine spécialement conçue à cet effet. Cette glace est servie en forme de spirale sur un cornet gaufré, ou en coupe.
    Il paraît qu’avant de devenir politicienne néolibérale de la pire espèce et ultimement première ministre de la Grande Bretagne, la judicieusement surnommée Dame de fer fut chimiste et inventa, avec son équipe de recherche, la crème glacée molle. Eh ben.
    (source :  l’émission Pas d’midi sans info, à la radio de Radio-canada)

    ©MTP
  • Les petites annonces du samedi

    Lecture publique de trois poètes
    à Québec

    Pour les personnes qui seront dans le Grand-Québec, la soirée du 12 avril de 20 h 30 à 23 h 00.
     
    Lecture publique de 3 poètes : de la rive-Sud de Montréal, Janick Belleau ; de Québec, Jean Dorval et Jean Désy.
    Un Micro Ouvert suivra la prestation des poètes invités.
     
    En collaboration avec l’UNEQ, des rencontres en poésie sans cérémonie qui, en toute convivialité, sont animées de façon simple mais spontanée par André Marceau.
     
    Où : Tam Tam Café, 421, boul. Langelier (devient vers le sud ave Salaberry) – à l’angle du boul. Charest est, à Québec.
     
    La soirée sera précédée d’un souper à compter de 18 h 00 : amis, amateurs de poésie, collègues, conjoint(e) sont invités à se joindre aux poètes… afin de prolonger le plaisir d’être ensemble. Les repas au Tam Tam sont simples, mais excellents et à des prix très abordables. Ils sont servis jusqu’à 19 h 00.
     
    Bio-biblio : Janick Belleau a dirigé ou codirigé quatre ouvrages collectifs de haïku ou de tanka. Elle a fait paraître cinq recueils personnels dont D’âmes et d’ailes /Of souls and wings – tanka qui lui a valu le Prix littéraire Canada-Japon (2010) et Trois feuilles sur la treille – haïku à trois voix (L’Iroli, France, 2012). S’est mérité la 1ère place au Prix Jocelyne-Villeneuve/Haiku Canada, 2012. Site bilingue : janickbelleau.ca/
     
    Info : Le Coordonnateur du Vendredi de Poésie, André Marceau, Direction artistique, Tremplin d’actualisation de poésie (TAP) : tapoesie@hotmail.com

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    CHERS MEMBRES ET AMI(E)S
    DES ÉCRIVAINS FRANCOPHONES D’AMÉRIQUE
     
    (Section de Montréal)
     

    Vous êtes cordialement invités à assister à la prochaine réunion des Rencontres auteurs-lecteurs qui se tiendra au Café de Da de la Bibliothèque Ahuntsic, le mardi 16 avril 2013. Notre invitée sera madame Diane Descôteaux, poète classique et haijin. Auteure prolifique, elle nous entretiendra de son parcours littéraire et, en particulier, de son intérêt pour le haïku, cette forme poétique chère à la tradition japonaise.

    Diane DESCÔTEAUX : poète classique et haijin née en 1956 à Asbestos, a grandi dans Ahuntsic à Montréal puis a migré dans le Centre-du-Québec en 1974; auteur de 10 recueils et de préfaces; codirectrice de la revue de poésie Carquois pendant 2 ans; lauréate d’une centaine de prix et mentions littéraires en France, au Japon, en Roumanie, au Liban, en Italie, en Belgique, en Russie et au Québec; membre de plusieurs associations littéraires (membre fondatrice de l’Union des Poètes Francophones en France, vice-présidente de la Fédération Québécoise du Loisir Littéraire, membre de l’UNEQ), ses œuvres, diffusées dans maintes revues et anthologies francophones, sont traduites en roumain, créole, anglais, japonais, vietnamien, russe et allemand. Elle anime des ateliers d’écriture de haïku au Québec et à l’étranger (Haïti, Cameroun, France, etc.) et participe, en tant que jurée, à des concours de haïbun et de haïku en français.

    Soyez les bienvenus

    Au Café de Da de la Bibliothèque Ahuntsic
    545, rue Fleury (coin rue Lajeunesse ; station métro Henri Bourassa)

    Le mardi 16 avril 2013 à 19 h 30
    Entrée libre

  • Trouvaille : un “senryû à l’ancienne”

    Parfois, il suffit d’ouvrir le journal du matin pour y trouver, tel quel, un senryû à l’ancienne, gracieuseté du titreur du DEVOIR.

    P.S.
    Au sujet du “senryû à l’ancienne” qu’on peut aussi qualifier de haïku satirique:

    “Le poète Karai Masamichi, aussi appelé Hachiemon et dont le nom de plume était Senryû (ou « saule de la rivière »), a vécu de 1718 à 1790, à Edo.

    Il était chef d’un quartier d’Edo, juge de première instance, poète, immensément populaire organisateur et arbitre de concours de poésie durant de nombreuses années. Il a écrit et stimulé l’écriture du « haifû » (ou « poèmes à la manière du haikai »), d’une telle force et d’une telle originalité que ces courts poèmes ont pris comme nom le pseudonyme même du poète, soit « senryû ».

    Le hokku (aujourd’hui haïku) traitait de la nature avec une atmosphère poétique, une ambiance d’évocations sentimentales ou littéraires, avec le kigo et le 5-7-5 syllabes. Le senryû était un poème urbain, il avait pour sujet les faiblesses humaines, cherchait l’aspect négatif des gens et des institutions en place et faisait un instantané satirique, parfois sarcastique, d’une scène de la vie quotidienne, cela dans la langue parlée d’Edo. Voici une comparaison trouvée chez Jean Cholley (Un haïku satirique – le senryû, 1981) : le haïku serait un gentilhomme guindé et soucieux que sa parole soit ‘définitive’ alors que le senryû serait un citadin goguenard débraillé et satirique à qui l’éclat de rire des voisins suffit.

    L’intérêt des gens d’Edo portait non sur la nature hostile qui, contrairement à Kyoto, n’avait rien d’agréable à leur offrir, mais sur la société même de leur ville, qui, au début du XVIIIe siècle, devenait progressivement le centre militaro-politico-économico-culturel du Japon, Edo devenant Tokyo en 1868, et, pour la première fois dans la littérature japonaise, et sur l’individu et ses activités les plus banales. Ils étaient des gens rudes dans leur caractère, dans leurs mœurs et dans leur langage.

    La totale liberté d’expression et d’imagination du senryû, a atteint un niveau littéraire sous Senryû. Déjà, à la fin du XVIIIe siècle, la réforme du Kansei (conservatrice et isolationniste, d’où la fermeture du Japon sur le monde extérieur) a voulu corriger sévèrement les mœurs et, par conséquent, le senryû est devenu un tercet inoffensif et moralisateur, à l’opposé de ce qu’avait été le senryû, satirique et même subversif, dénonçant les travers de la société, des institutions, attaquant le pouvoir et les idées dominantes, ne respectant rien ni personne, ni même la forme (du 2-3-6-6 ou 7-5-3-2 au lieu du 5-7-5 syllabes).

    Nous nous proposons de colliger un collectif de « senryû à l’ancienne » qui aura pour but de se questionner sur la vie contemporaine, sans être moralisateur ni tenter de faire la leçon. Le trait de plume, parfois cru et sans pitié, voudra toucher quelque chose de vrai et d’universel, soit : affaires internationales, affaires locales, politique, économie, santé, habitation, transport, arts, voyage, amour, mœurs, sexe, technologies, environnement, sport, etc.”

    André Duhaime
    (dans sa préface  pour l’anthologie “Le mendiant… bronzé”, paru en format pdf sur son site Haïku sans frontières.)


  • aquarelle Hans-Günther Thoma

    longuement
    je fais le tour
    de ses aquarelles
    en ce jour d’anniversaire
    de la mort de mon père

    ©MTP