Month: July 2013

  • La vie des autres

    trop de zucchini !
    ils commencent à manger
    les fleurs

    ©MTP
  • Carnet du jardin


    et hop!
    d’une fleur de courge à l’autre
    la sauterelle

  • Les petites annonces du jeudi

    Merci à Geneviève Fillion, responsable du Groupe Haïku Montréal qui nous a fait parvenir l’information suivante :

    Festival du haïku international 
    du 8 au 12 octobre 2013
    Tokyo
    Maison internationale du Japon
    organisé
    par le Meguro International Haiku Circle

     

    Janick Belleau
    y donnera une communication
    le samedi, 12 octobre à 9 h 30:

    « Le haïku au Canada francophone :
    japonisant ou plutôt libre?

    La réflexion de quatre personnalités
    et une définition provisoire du haïku hors Japon »

    Lire, ci-dessous, un résumé de la présentation de Janick. Cette dernière mettra sur son site (janickbelleau.ca/ ) sa communication (in English et en français) à son retour du Japon.

    « Le haïku au Canada francophone : japonisant ou plutôt libre ? –
    La réflexion de quatre personnalités et une définition provisoire du haïku hors Japon »
    par Janick BELLEAU

     

    Résumé

    Cette communication consigne les réflexions sur le haïku pratiqué par quatre poètes, artistes ou penseurs du Canada francophone : André Duhaime, Jeanne Painchaud, Micheline Beaudry, Francine Chicoine. Ces personnes ont su dessiner, dans un passé récent, et tracent, aujourd’hui encore, la voie du haïku écrit en français. La communication met de l’avant leur conception du haïku, tant dans sa forme que dans son esprit.
     
    Leurs cogitations respectives ont été livrées dans les préfaces d’anthologies qu’elles ont dirigées (1985, 2001, 2008) ou auxquelles elles ont participé (2007). En avril 2013, cette poète-rédactrice leur a demandé de ‘définir le haïku hors du Japon’.
     
    Les propos sont agencés de façon chronologique car, en finale, il s’agit de déterminer si l’écriture du haïku de ces poètes – et possiblement de celle de leurs émules, élèves ou disciples poétiques – est japonisante c.-à-d. respectueuse des règles classiques/traditionnelles ou innovatrice c.-à-d. contemporaine/libre.
     
    Elle présente les poètes en notant leurs réalisations d’envergure. Elle cite aussi un ou deux de leurs haïkus.
                                             
    La conclusion résume les caractéristiques formulées, quant à la forme et à l’esprit du haïku, par les quatre poètes du Canada francophone et propose une définition provisoire du haïku hors du Japon.

  • Carnet du jardin… et … carnet de bibittes !

    fin de canicule
    une grosse mouche noire
    se frotte les mains

    P.S.
    Je suis parfaitement consciente que ce haïku (ou quelque chose de très semblable) n’apparaît pas pour la première fois dans mes carnets. Mais … c’est comme ça : la vie ne nous réserve pas tous les jours des choses extraordinaires et uniques. À vrai dire, elle est fait de répétitions, le plus souvent. Et pourquoi devrais-je bouder mon plaisir lorsque, à l’occasion d’un instant que j’ai déjà vécu auparavant, un haïku m’arrive dont je sais qu’il s’est déjà pointé le bout du nez chez moi, dans le passé ?

    ©MTP

  • Carnet de bibittes


    jazz en plein air
    assis en cercle, des jeunes
    tricoteurs

    ©MTP
  • Carnet de bibittes

      

    Sur ce site, on peut voir une multitude d’espèces de punaises – je n’ai pas réussi à identifier avec certitude à laquelle appartenait le spécimen qui a eu le culot de prendre mon nez pour une piste d’atterrissage, mais je lui suis néanmoins reconnaissante de m’avoir incitée à fouiller un peu cet univers fascinant.

    ©MTP
  • Dans la série “Je l’ai vu à la radio” ou encore : senryû trouvé

    toujours en hausse
    les paris sur le sexe
    de l’enfant royal

    P.S.
    Entendu, presque tel quel, à l’émission du matin de la radio de Radio Canada – demandez-moi pas comment ça s’appelle pendant l’été, j’écoute pas ça, d’habitude, mais là, ce matin, j’avais malencontreusement épuisé ma liste de lecture de baladodiffusion…

    PPS.
    La photo fut prise l’année dernière lors de notre séjours en Forêt Noire, dans la petite ville de Gengenbach. Elle laisse deviner mon pari à moi.

    photo ©MTP
  • Carnet des bruits

    Carnet d

    P.S.
    Je n’habite pas Lac-Mégantic, cette petite ville de la verte campagne québécoise où en fin de semaine passée un train fou sans conducteur, rempli de pétrole a explosé, éventrant le centre-ville et tuant entre 40 et 50 personnes. Mais tout près de chez moi aussi, au milieu de la métropole, passent plusieurs fois par jour des trains de marchandises dont on ne sait pas ce qu’ils transportent. Depuis la catastrophe à Lac-Mégantic, j’entends le bruit du train qui passe d’une toute nouvelle façon.

    ©MTP