Month: January 2013

  • D’un blogue à l’autre

    Il n’y a pas de hasard, avait-elle écrit en réponse à mon commentaire sur son blogue, il y a une semaine ou presque.

    Je commence à penser qu’elle a raison.

    Car hier, en marchant – avec une réelle jouissance, je dois l’admettre ! – , sans crampons et sur des trottoirs enfin, enfin ! libres de glace, pour me rendre au bureau de l’orthésiste (j’avais une distance d’un peu plus de 3 km à parcourir) je me suis souvenu d’un senryû  écrit il y a plusieurs années déjà et qui (allez savoir pourquoi !*) m’était venu en anglais. Le moment qui l’avait vu naître était pratiquement identique.

    En revenant à la maison (j’étais quand même trempée… ), j’ai essayé de trouver une illustration qui aurait pu servir à en faire un haïga. Sans résultat. J’ai donc remis la publication de ce senryû à plus tard.

    Mais aujourd’hui, en faisant la visite des blogues amis, j’ai constaté qu’elle et moi, on semble encore sur la même longueur d’onde, si j’ose dire:  son billet d’aujourd’hui aussi parle de parapluie !

    Faute de mieux, je vous l’offre donc aujourd’hui, associé à un dessin que j’avais déjà utilisé à un moment donné sur ce blogue. Je compte sur votre indulgence.

    gusts
    we are taking sailing lessons
    me and my umbrella

    *P.S.
    En essayant de livrer une traduction française de mon senryû, j’ai compris pourquoi il m’était plutôt venu en anglais. Dans la langue de Molière, il n’a pas très fière allure, jugez-en vous-même !

    bourrasques de vent
    on apprend à faire de la voile
    moi et mon parapluie

    ©MTP
  • Ça s’en vient !

    Aujourd’hui, j’ai reçu un courriel de mon amie Jessica.

    Avec sa permission, je le transcris ici, avec le ferme propos d’y donner suite dans la mesure du possible – pas sur facebook (parce que je n’y suis pas) ni sur twitter, mais sur ce blogue-ci, comme l’année dernière.

    Bonjour Monika,

    Le mois de février s’en vient.  J’espère que tu vas participer encore cette année en affichant des haïkus sur ton blogue.

    Le Mois National d’Écriture de Haïku se déroulera du 1er au 28 février. Pour célébrer, on invite les haïkistes à écrire un haïku par jour pendant un mois. Pourquoi en février? Parce que c’est le mois le plus court !

    Pour participer, affichez vos haïkus sur la page NaHaiWriMo en francais de Facebook (www.facebook.com/nahaiwrimoenfrancais). Vous pouvez vous inspirer du thème suggéré ou sur un thème de votre choix. Haïkus, senryus, haigas et photos-haikus sont bienvenus.

    Le Mois National d’Écriture de Haïku (National Haiku Writing Month) a été créé par Michael Dylan Welch en 2010. Parallèlement, Jessica Tremblay a créé la page NaHaiWriMo en francais et invité les haïkistes francophones à participer en français. Environ 40 haïkistes ont répondu à l’appel en 2011 et 2012.  Pour la troisième année, en février 2013,  on attend encore plus de participants. J’espère que vous serez des nôtres.

    Merci de faire suivre l’information aux membres de votre groupe de haïku. J’inclus également une image que vous pouvez afficher sur votre blogue ou site web.

    En attendant le début du Mois du Haïku, voici une entrevue que j’ai fait à l’émission Boulevard du Pacifique de Radio-Canada le 28 janvier.  Je parle du Mois du Haïku, de ma bande dessinée Vieil Etang  et de ma passion pour le haïku : http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2013/CBUF/BoulevardduPacifique201301281618.asx
    Au plaisir de lire vos textes,
    Jessica Tremblay
    www.facebook.com/nahaiwrimoenfrancais
    www.vieiletang.com
    jtrembla59@hotmail.com

                                                                                             

  • Par deux fois, cette semaine, j’ai renoncé à aller marcher. Trop froid. Depuis, j’y suis retournée. Il y en a qui prétendent que ça se radoucit. Moi, je ne trouve pas. On ne peut pas dire non plus que les cols bleus de mon quartier ont fait des miracles, côté entretien de la voirie.

    Il faut que je fasse attention à ne pas devenir une vieille grincheuse, m’a fait remarquer quelqu’un qui s’y connaît et qui n’a peut-être pas tort.

    Okay d’abord.
    Je vais essayer de trouver quelque chose de positif.

    Il est vrai que le soleil est radieux.

    ©MTP
  • ouille qu’y fa frette !
    pas question d’aller marcher
    on se fait
    un petit nid tout chaud
    au lit

    dessin de Zoé

    ©MTP
  • Dans l’actualité

    Ces jours-ci, dans l’actualité, on trouve toutes sortes de choses. Quelques-unes, mises ensemble, laissent songeur.

    P.S.
    à l’intention de mes lecteurs et lectrices hors Québec:

    1) Le Jour du Drapeau : 
    Le 21 janvier 1948, le fleurdelisé prenait la place du Union Jack, drapeau britannique, au sommet de la tour centrale de l’Assemblée nationale. Par décret, le gouvernement du Québec lui avait accordé, le matin même, le statut de drapeau officiel du Québec. C’est pour souligner cette cérémonie que le 21 janvier a été décrété le jour du Drapeau.
    À l’occasion du 65e anniversaire du drapeau du Québec ont eu lieu à l’Assemblée nationale et un peu partout au Québec des cérémonies pour souligner la chose. Un exemple : à la Place du Canada, au centre-ville de Montréal, des bénévoles ont distribué des petits drapeaux québécois aux passants.

    2) y fa frette (traduction pour les membres de la Francophonie: il fait froid!). Québécisme utilisé pour souligner le froid extrême (qui règne présentement au Québec : températures maximales autour de – 20 degrés Celsius, avec une sensation de froid de – 30, avec le vent. La nuit, c’est plus  frette encore, évidemment).

    3) La Sainte-Flanelle : surnom affectueux que donnent les amateurs de hockey sur glace à l’équipe montréalaise, Le Canadien. Après un lock-out de plus de 100 jours, le conflit de travail dans la Ligue Nationale de Hockey vient de prendre fin et les les amoureux du hockey se retrouvent à nouveau devant leur téléviseur, trois fois par semaine, pour regarder leur équipe évoluer et, qui sait, se préparer à remporter la prochaine coupe Stanley.

    ©MTP
  • Mainichi 2012

    En lisant – un peu en retard – le billet d’hier du blogue de Danièle Duteil, j’ai vu que les résultats du concours de haïku du Mainichi ont été publiés. Félicitations aux lauréatEs que voici que je connais personnellement!


    Deuxièmes prix

    premier crocus —
    le voisin remonte la selle
    du vélo de sa fille
    —Damien Gabriels (France)

    クロッカスが咲きそめて —
    隣の男は娘の自転車の
    サドルを直す
     — ダミアン・ガブリエル(フランス)

    squeaky hospital cart
    I count the revolutions
    her faint breathing
    —Abigail Friedman (U.S.A.)

    軋みつづける搬送車
    車輪の回転を数える間にも
    彼女の絶え絶えの息
    — アビゲイル・フリードマン(アメリカ)

    Mentions honorables

    the snow melting
    I run my fingers through
    the last of my hair
    —Adena Franz (Canada)

    solstice d’été
    pendant la sieste un oiseau
    est mort sur mon seuil
    —Danièle Duteil (France)

    père et fils
    un étage de plus
    au château de sable
    —Huguette Ducharme (Canada)

    aube d’avril —
    la cantatrice
    fait ses gammes
    —Luce Pelletier (Canada)

    iris de Van Gogh —
    ce qu’il reste de folie
    au fond de mon âme
    —Andre Duhaime (Canada)

    On peut consulter la liste intégrale des haïku primés en cliquant ici.

    P.S.
    Dans les commentaires à ce billet sur le blogue de Danièle, on peut lire un échange intéressant au sujet de la pertinence des concours et des prix.

  • Haïku publié hier en guise de commentaire au joli senryû de Bill, sur son blogue haiku-usa.

    *****

    P.S.
    Les traductions vers la langue de Molière autant que vers la langue de Goethe s’avèrent fort insatisfaisantes, jugez-en vous-même :

    vieillir (ou : en train de vieillir)
    de plus en plus de rides
    les pommes de terre de l’année passée

    schon ziemlich alt
    immer mehr Falten
    die Kartoffeln vom letzten Jahr

    ©MTP
  •  

    redoux de janvier

    un matou noir sur les traces
    d’une chatte rousse

    © MTP

  • Noël est passé
    et le Nouvel An itou
    même les trois rois
    retournent dans leurs pays –
    où ira le sapin ?



    Apparemment, dans un certain zoo allemand (non précisé), les sapins de Noël servent de festin aux ours polaires.
    (
    photo trouvée sur le site de météo média
    )

    Ici à Montréal, on les met “au bord du chemin”, ils sont ramassés et déchiquetés en but d’en faire du compost (si mes informations sont bonnes).

    ©MTP